Le concept de « psychosophie » est encore très vauge aux yeux du grand public et fait l’objet de débats houleux parmi les pratiquants et les détracteurs. Si l’école belge se distingue des approches psychosophiques françaises et canadiennes plus enclines à déborder sur l’ésotérisme et, quelquefois sur les démarches sectaires, personne ne s’est encore préocccupé, dans notre pays, de développer une définition et des bonnes pratiques partagées par la communauté belge de psychosophie. Il serait bon de confirmer collectivement ce que notre psychosophie n’est pas :
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- une thérapie,
- une initiation,
- une démarche sectaire.
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Et, partant, il serait bon de s’entendre, entre praticiens et auprès des différents prescripteurs, sur ceque la psychosophie belge est :
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- une discipline de recherche,
- un accompagnement humaniste,
- à défaut, l’antichambre de thérapies prises en charge par des spécialistes.
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C’est pourquoi nous appelons de nos voeux l’organisation d’un colloque réunissant praticiens et prescripteurs dont le thème de travail pourrait être formulé ainsi : « La psychosophie belge est-elle toujours une préparation à la thérapie ?«
Au terme d’une telle rencontre, dont l’objectif est de produire des définitions claires et approuvées, voire des bonnes pratiques et des outils qui rencontrent l’assentiment des participants, une déclaration commune pourra être formulée et proposée au grand public.
On s’y met ?